sept 05

EcoPro : Brother lance son abonnement mensuel dédié à l’impression

brother

 

Il semblerait qu’HP ait fait des émules. En effet, après le géant américain, c’est au tour de Brother de se lancer dans lun service d’abonnement mensuel pour ses propres imprimantes.
Après le Instant Ink de HP voire le OnePrint de chez Lexmark, c’est au tour du « Frère » de se lancer dans ce type de proposition.

 
L’offre du constructeur se présente comme suit : l’utilisateur peut souscrire à une offre sans engagement et ainsi recevoir chaque mois des cartouches chez lui. Il lui sera également possible de renvoyer ses cartouches afin de les faire recycler, le tout gratuitement.
Quatre forfaits sont proposés par le constructeur. Ainsi, vous pourrez, pour un volume de 50 à 500 pages par mois, imprimer pour des tarifs allant de 3,98 à 18,98 euros pour le jet d’encre mais aussi de 1,19 à 17,99 euros pour les utilisateurs d’imprimantes laser.
A noter également que ceux ayant souscrit à une offre pourront tout gérer depuis leur smartphone. Pour le moment 10 imprimantes jet d’encre sont compatibles avec le programme ainsi 9 en laser. On ignore si ce chiffre risque de changer ou pas avec le temps.

 

Si sur le papier l’idée peut séduire, l’utilisateur n’est pas à l’abri de certaines filouteries vis-à-vis de ses utilisateurs. En effet, rappelons que HP avait, avec son service HP+, offert de nombreuses options à ses abonnées comme six mois à Instant Ink, mais ne permettait plus par la suite aux utilisateurs d’utiliser de cartouches compatibles. On ignore si Brother optera pour ce genre de tactique mail il serait prudent de bien lire le tout avant de choisir ce nouveau service.


août 26

Une petite histoire de la cartouche d’encre

 

cartouche d'encre

 

Si l’imprimante jet d’encre est devenue au fil des années l’un des plus fidèles alliés de la bureautique, peu d’entre nous se sont déjà demandé qui avait eu la brillante idée de créer le concept de la cartouche d’encre.

 

Si le concept de l’impression jet d’encre remonte déjà dans les années, c’est dans les années 70 que Robert Howard a l’idée de créer un petit appareil capable d’envoyer des gouttes d’encre. Pour information, c’était le système « Dot Matrix » (ou imprimante matricielle) qui avait la côte au départ, avec un ruban encreur en guise de cartouche.

Il fonde alors sa propre compagnie, Robert Howard Research (renommé en 1984), avant de donner vie à son propre modèle d’imprimante, la Pixelmaster.

Les autres marques suivront le pas par la suite et des géants tels que Canon, HP ou Lexmark feront leur apparition, chacun avec ses spécificités. Epson par exemple se basera sur une technologie dites piézo-électrique (apportant une précision plus importante durant l’impression) tandis que ses concurrents seront plus fidèles à la technologie thermique.

Les années 80 verront les têtes pensantes s’arracher les cheveux pour essayer d’endiguer une batterie de problèmes ( encre qui sèche dans la cartouche, bouchage) avant que les cartouches ne deviennent des éléments communs du quotidien.

 

Les cartouches d’encre sont à ce jour toujours fortement utilisées dans le monde, que ce soit dans les bureaux ou à domicile. Ce sont plus d’un milliard de consommables qui sont ainsi créées chaque année, donnant lieu à un taux de production de déchets assez affolant, d’où l’importance de leur donner une seconde vie afin de limiter ce fléau.


août 19

Obsolescence programmée : Epson de nouveau pointé du doigt

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Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas évoqué Epson. La compagnie a en effet été sous le feu des projecteurs suite à de nombreuses accusations d’obsolescence programmée. La tempête s’était pourtant calmée, mais pas pour longtemps semble-t-il.

C’est un conférencier de l’université de New Haven qui a mis de l’huile sur le feu. Celui-ci a expliqué que l’imprimante utilisée par son épouse a soudainement rendu l’âme avec comme simple message «  l’appareil a atteint la fin de sa vie de service », une sentence que bon nombre d’utilisateurs ont déjà vue.

Un forum du nom de Fight to repair s’est du coup penché sur la question, concluant sans surprise que ces messages étaient programmés par le constructeur lui-même, à savoir Epson. Ce dernier se protège désormais sur son site, arguant que ses imprimantes sont sujettes à l’usure et que continuer à utiliser ses appareils après un certain temps sans remplacer les fameux tampons encreurs serait néfaste pour les futures impressions.

Un professeur de droit, Aaron Perzanowski, s’est exprimé quant à la légalité de toute cette affaire. Selon lui, la pratique d’Epson n’est pas très correcte car personne n’est au fait de cette panne à venir en achetant une imprimante. Quand bien même une mention existerait quelque part, cette pratique demeure selon lui vraiment préjudiciable pour le consommateur.

 

Epson n’a pas souhaité s’exprimer suite à cette nouvelle affaire qui en rajoute une couche à un dossier déjà bien chargé. Rappelons qu’un dépôt de plainte de l’association HOP contre le constructeur d’imprimantes avait déjà eu lieu il y’a 5 ans, levant un peu plus le voile sur cette pratique douteuse qu’est l’obsolescence programmée.


juin 05

Epson accueille deux nouvelles imprimantes Expression Home

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Les toutes nouvelles imprimantes de chez Epson viennent de faire leur apparition : les Expression Home séries XP-3100 et XP-4100. Que faut-il attendre de ces nouveaux modèles ?

On retrouvera chez ces nouveaux modèles la possibilité d’imprimer via son mobile, ainsi que d’effectuer des impressions Recto Verso en format A4 !

Mohamed Musa, chef de produit, a déclaré que ces nouvelles imprimantes allaient permettre aux clients d’imprimer de façon abordable, tout ayant accès au nec plus ultra en termes de technologie. Ils pourront en sus de cela réduire de moitié la quantité de papier qu’ils consomment, a rajouté le responsable. A noter également que ces imprimantes utiliseront des cartouches d’encre séparées, à l’instar de la plupart des imprimantes jet d’encre du constructeur.

Pour ce qui est des autres spécificités techniques de ces appareils, on notera qu’ils sont tous deux équipés de l’impression via Wi-Fi et sont compatibles avec des applications d’impression mobile. Il suffira simplement de télécharger l’application gratuite Epson iPrint pour imprimer et numériser sans fil en direct de votre Smartphone. Les deux imprimantes possèdent aussi un écran LCD qui permettra aux utilisateurs de naviguer facilement et directement dans les différents menus de l’imprimante. La série XP-3100 dispose d’un écran de 3,7 cm et la série XP-4100 d’un écran de 6,1 cm. Pas de grande esbroufe au niveau des designs, on sera face ici à des machines aux lignes simples et épurées.

Pour les plus impatients, sachez que les deux modèles seront disponibles à la vente dès septembre. Aucun prix n’a cependant été communiqué jusqu’ici.

                              

mar 04

Un début d’année très moyen pour HP

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L’année ne commence pas sous les meilleurs auspices pour la firme HP. En effet, déjà sous le feu des projecteurs à cause de problèmes liés à ses services, voilà que le constructeur accuse le coup au niveau de ses ventes.

Il semblerait en effet que les ventes de consommables sur Internet soient devenues le nouvel ennemi juré de la marque. Cette dernière semble ainsi découvrir que les utilisateurs font de bien meilleures économies en achetant leurs cartouches en ligne, notamment des compatibles aux prix bien plus avantageux.

« Nous nous engageons maintenant sur un nouveau champ de bataille en ligne », a déclaré le chef de la direction, Dion Weisler. « Nous avons besoin de nouvelles armes pour combattre sur ce nouveau champ de bataille », a-t-il rajouté. « Vous savez, nous ne pouvons pas apporter de mousquet à un combat de drones. »

Les actions ont connu une baisse de 17% depuis jeudi, et sont sur le point de connaître leur pire chute en un jour depuis août 2011, période sombre où la marque avait vu ses actions chuter de 20%.

Les prévisions de HP sont loin d’être rassurants et le ralentissement des fournitures devrait se poursuivre pendant le reste de l’année. La marque a par ailleurs déclaré que les revenus de fournitures seraient en baisse d’environ 3% cette année, après avoir préalablement indiqué que ces revenus seraient stables ou légèrement en hausse en 2019.

Entre les problèmes de ventes et les scandales liés à sa politique, HP semble pris dans une mauvaise passe depuis quelques années. À voir désormais quelles astuces la marque compte utiliser pour se remettre sur les rails.

 

                                             

jan 16

La nouvelle imprimante de Canon : la Pixma TS705

 

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Les passionnés de nouvelles technologies savent que le CES, se tenant chaque année à Las Vegas, est l’occasion parfaite de découvrir de futurs appareils susceptibles l’amateur averti. C’est ainsi souvent l’occasion pour les constructeurs d’imprimantes de présenter leur futur bébé, à l’instar de Canon qui est venu présenter sa Pixma TS705.

L’imprimante jouera dans la catégorie des poids plumes, celle-ci étant, selon les dires du constructeur, 18% plus petite que la Pixma IP7250, qui présente un format de 45,1 x 36,8 x 12,8 cm.

Pas question cependant pour l’imprimante de faire dans la demi-mesure au niveau des cartouches. La Pixma proposera en effets cinq consommables pour vos impressions, papier comme photo. L’imprimante pourra aussi accueillir les versions XXL des consommables, pour ceux souhaitant imprimer sur le long terme.

Au niveau des fonctionnalités, l’appareil propose également un beau menu. On notera dans un premier temps la possibilité de contrôler le tout par la voix grâce au à Google Assistant et Alexa. On pourra y mettre 350 pages et vous aurez la possibilité d’imprimer sur des supports divers comme les stickers et les feuilles magnétiques.

On retrouvera les habituels ports USB et autres prises Ethernet et les utilisateurs de la Pixma pourront compter sur son Cloud pour permettre d’imprimer depuis Facebook, Instagram ou Dropbox.

Pour les plus impatients, la TS705 devrait être disponible à partir du mois prochain, pour un tarif de 72,99 euros.Une jolie preuve que la taille ne jouera pas sur le nombre de fonctionnalités ! À voir désormais si l’imprimante tiendra toutes ses promesses.

 

                                      

nov 30

Le phosphore noir désormais utilisable pour l’impression

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Quand on pense à l’encre, on a tous en tête une méthodologie de fabrication vieille de plusieurs décennies et qui semble figée dans le temps. Cependant, même si d’autres formes d’impressions comme celle en relief, ont le vent en poupe, les chercheurs sont toujours en train de travailler sur de nouvelles méthodes pour nous procurer des impressions de qualité, tout en passant par une imprimante conventionnelle.

C’est ainsi que des chercheurs de l’université de Cambridge ont réussi à utiliser du phosphore noir en le synthétisant, rendant celui-ci imprimable en jet d’encre.

Pour information, le phosphore noir dispose, à l’image du graphène, de propriétés intéressantes pour le domaine de l’optoélectronique. Cela pourrait ainsi permettre l’impression de d’éléments électroniques comme des transistors ou autres diodes, le tout sur des supports comme le verre ou les wafer de silicium !

De quelle manière les scientifiques sont arrivés à leurs fins ? Ils ont eu l’idée de mélanger le graphène à certains types de solvants, afin d’assurer une impression stable et efficace, tout en régulant correctement le séchage de cette encre. Un procédé complexe mais obligatoire, les propriétés du graphène jouant parfois les trouble-fêtes durant leur utilisation.

Il est bon de voir que les chercheurs planchent encore sur des méthodes d’impression en 2D pour donner vie à des idées résolument ingénieuses. Nous avions récemment parlé de cette impressionnante découverte permettant d’imprimer de la lumière grâce à un mélange de diodes et d’encre.

On n’arrête pas le progrès !

                                      

mai 25

Les imprimantes à réservoir : bonne ou mauvaise idée ?

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On ne va pas se le cacher, acheter des cartouches d’encre est une véritable corvée pour beaucoup, la raison étant bien souvent le prix exorbitant des consommables. Les solutions n’ont pas manqué d’apparaitre ces dernières, à l’instar des imprimantes à réservoirs, versions « officielles » des systèmes d’encrage en continu. Mais que valent vraiment ces systèmes à réservoirs ?

Avec Epson et son système EcoTank et Canon avec ses Megatank, fini les cartouches, on remplit ainsi les réservoirs et voilà. Premier problème qui se pose, le prix de ces fameuses imprimantes. Ce n’est un secret pour personne, les fabricants génèrent leurs profits avec les cartouches. La donne change ici et si vous êtes supposé amortir le prix d’achat sur le long terme, vous risquez d’attendre longtemps si vous êtes un utilisateur peu régulier (ce qui serait un peu stupide vu que ce type d’appareil prévoit un usage assez régulier).

Si la quantité est au rendez-vous, quid de la qualité ? Les retours sur les imprimantes ont pour le moment été relativement moyens, leur gros problème étant le rendu peu convaincant des impressions. À voir désormais si les constructeurs corrigeront le tir à l’avenir, même si on aura tendance à associer impression de masse à documents assez basiques

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Même si la tendance se démocratise peu à peu, on n’est pas encore prêt de mettre les cartouches de côté. Néanmoins, si votre corps de métier ou votre passion nécessite des impressions quotidiennes, vous pourriez trouver votre bonheur parmi les imprimantes à réservoirs ou les CISS.

avr 28

5 faits étonnants sur l’encre

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1. L’encre de soja n’est pas aussi verte que ça

Initialement développée dans les années 70 comme une alternative écologique à l’encre conventionnelle, on prétend souvent que l’encre de soja est plus facile à retirer du papier. Certaines études suggèrent cependant le contraire, le processus de recyclage étant complexe en raison de l’oxydation accrue qui se développe une fois que les huiles végétales vieillissent et sèchent.

2. L’encre est apparue à l’âge du bronze

Nous savons que l’encre ne date pas d’hier, mais quid de son véritable inventeur ? Selon l’historien BN Goswamy, l’utilisation de l’encre remonte à l’Age de Bronze et beaucoup disent que l’encre noire a été inventée en 2697 avant J.-C. par le philosophe Tien-Lcheu.

3. Même l’encre permanente peut être enlevée

Une variété de combinaisons complexes peut être utilisée, de nos jours, pour produire des stylos ou des marqueurs contenant de l’encre permanente. Si cela peut s’avérer pratique d’avoir une telle encre, il arrive parfois qu’on veuille l’enlever. L’utilisation d’une crème à base de lanoline devrait faire l’affaire, d’autant qu’elle est écologique et non toxique. À garder si vous vous retrouvé tâche d’encre !

4. L’encre au calmar peut être utilisée pour traiter le cancer

L’encre au calmar est souvent utilisée en restauration, agrémentant les plats de pâtes et de risotto, mais saviez-vous que le produit est également considéré comme un aliment sain pouvant réduire les tumeurs? Les chercheurs ont découvert que l’encre de calmar peut stimuler l’immunité en raison de ses propriétés antioxydants, protégeant la production de globules blancs et empêchant de nouveaux vaisseaux sanguins de se construire dans les cellules tumorales.

5. L’encre ne peut pas vous tuer

Dans le cas improbable où vous devriez troquer votre café du matin contre une tasse d’encre, vous risquez d’avoir un sale goût en bouche ! Cependant, le pire qui puisse vous arriver est d’avoir des maux de tête ou une irritation de la peau, due à des solvants ou des pigments de l’encre.

 

avr 24

Comment imprime-t-on un billet de banque ?

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Toute personne amatrice de larcin a toujours rêvé d’imprimer ses propres billets afin de tromper les commerçants et autres. Si certains s’y sont risqués, bon nombre d’entre s’en sont mordu les doigts. En effet, imprimer un billet n’est pas aussi simple que d’imprimer un document.

Vous vous en doutez, on ne confie pas l’impression de billets à n’importe, et quelques institutions triées sur le volet se chargeront de la délicate opération. Si certaines banques s’en occuperont, on retrouve aussi quelques imprimeurs certifiés (Royal Joh. Enschedé, aux Pays-Bas, F. C. Oberthur en France, De La Rue en Grande-Bretagne et Giesecke & Devrient en Allemagne).

Pour ce qui est du papier imprimé, pas d’Offset mais un substrat spécial fait à base de coton et de lin, sans compter les petites subtilités qui renforceront la sécurité. On utilise depuis quelques temps d’autres types de substrats,synthétiques cette fois, présentant des avantages : les billets sont plus solides, plus résistants à la moisissure et les billets peuvent même être recyclés.

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Pour ce qui est des encres, on ira une fois de plus vers des produits moins communs. Pas de cartouches d’encre conventionnelles, mais des liquides bien plus complexes, changeant par exemple de couleur dépendant de l’angle ou sensible aux lumières UV .

Il est donc particulièrement compliqué d’imprimer des billets depuis chez soi, à moins d’avoir un équipement de pointe (même si cela ne serait pas suffisant ) . Rappelons tout de même que l’impression de faux billets est un grave délit passible de plusieurs années de prison. Pensez-y à deux fois, même si c’est pour vous acheter un sandwich !